Pédagogie du théâtre

 

2021

Weltreligionen Mise en scène autour des 5 religions du monde, GRIPS Théâtre - Evangelische Johannesstift, Berlin

Stereotype Threat Mise en scène, Johannesstift Berlin, Bürgerhaus Hanns Eisler, Schule des zweiten Bildungswegs Königs Wusterhausen, Berlin & Brandenburg

La ville d’Ys-parue Mise en espace, Résidence d’artiste, Ateliers Médicis, Habitat & Humanisme, Nantes

2020

Dungeons, Dragons & Dark Heroes Mise en scène autour de poèmes et ballades classiques, Théâtre STRAHL, Berlin

Theater Verbindet, Mise en scène de théâtre musical avec primo-arrivant.e.s Die Loftbühne, Berlin

What do you expect from Me ? Court métrage théâtral autour de la menace du stéréotype, Théâtre Expedition-Metropolis, Berlin

Weltreligionen Mise en scène autour des 5 religions du mondeGRIPS Théâtre - Evangelische Johannesstift Berlin

2019

Schauer, Scrôle principaleck und Schönheit Mise en scène autour de poèmes et ballades classiques, Théâtre STRAHL, Berlin

Traum-WG Mise en scèneDie Loftbühne, Berlin

Huck Finn Mise en scène, Théâtre Expedition-Metropolis, Berlin

Weltreligionen Mise en scène autour des 5 religions du monde, GRIPS Théâtre- Evangelische Johannesstift Berlin

30 ans Chute du Mur de Berlin, Mise en espace, commémoration officielle, Gedenkstätte Berliner Mauer, Berlin

2018

La Bohème de Giacomo Puccini Mise en scène, Neue Werkstatt – Opéra National Unter den Linden, Berlin

Traum-WG Mise en scène, Die Loftbühne, Berlin

Wohin mit meiner Wut? Mise en scène, Théâtre Expedition-Metropolis, Berlin

Platz für Spielraum! Mise en scène, GRIPS Théâtre- Studiobühne im Podewil, Berlin

2017

What does the ‘Fuchs’ say? Mise en scène, Werkstatt - Opéra National im Schillertheater, Berlin

Zeichne mir ein Ich Mise en scène, Théâtre Expedition-Metropolis, Berlin

Festival Klubszene Mise en scène, Kammerspiele - Deutsches Theater, Berlin

2015

Respekt, Mise en scène, Fischkutter, Rostock.

Das Ich im Wir, Mise en scène, Werkstatt der Kulturen, Berlin

La ville d’Ys-parue

Août - Septembre 2021, Habitat & Humanisme, Nantes, France

La légende de la ville d’Ys, réinterprétée de manière scénique par Ronan Favereau, est une invitation au questionnement de notre société face à l’urgence climatique. Dans cette histoire, la nature vient submerger cette ville côtière protégée par une digue, et engloutir sur son passage l’existence insouciante des habitant.e.s vivant dans l’abondance.

Suite à la catastrophe, comment recréer un monde bienveillant et en équilibre avec la nature? Actualisé, ce mythe celtique établi des parallèles avec notre zeitgeist.

Et si notre mode de vie occidental était la version moderne de l’hybris de la ville d’Ys ? Et si c’était notre surconsommation à outrance et l’exploitation des ressources naturelles qui amenait la nature à réagir violemment, comme un signe de ras-le-bol ?

Comment recréer cette ville de plaisir, de bienveillance, de solidarité et de prospérité comme l’était autrefois Ys ? Comment inclure à cela le respect du vivant ; des humains et de la nature ? Si nous devions rebâtir la ville, quels choix devrions nous faire ?

Quelle place ont les jeunes dans cette société rêvée, quels messages ont- ils à nous apporter ?

À travers la réécriture d’un mythe, de manière scénique et numérique, autobiographique et fictive, des parallèles se tissent et les participants construisent un nouvel espace pour un avenir radieux, qui sous l’aube de l’incertitude actuelle, illumine les possibles pour créer une nouvelle utopie sur terre.


“Quand je te vois, je pense à…” #2 La menace du stéréotype

Sous la direction théâtrale et pédagogique de Ronan Favereau, Paul Schmidt, Jelena Bosanac et Janette Bosy, la pièce de théâtre participative, interculturelle et intergénérationnelle intitulée "Stereotype Threat : Quand je te vois, je pense à..." (en allemand "Bedrohung durch Stereotype : Wenn ich dich sehe, denken ich an...), fut présentée au public le 10.07.2021 à 16h00 à l’Université populaire de Königs Wusterhausen

Le pédagogue de théâtre, initiateur et directeur du projet, Ronan Favereau, souligne : "Qui ne connaît pas les jugements hâtifs, comme quoi les retraité.e.s ne savent pas utiliser un smartphone ou comme quoi les jeunes hommes manquent d'empathie ? La "menace des stéréotypes" décrit une situation dans laquelle les gens sont contraints de répondre à de telles attributions négatives. Les groupes sociaux touchés par l'exclusion sont particulièrement touchés".

C'est aussi pour cette raison que la pièce de théâtre met en scène des jeunes femmes primo arrivantes, notamment de Syrie, des Philippines, de Tchétchénie, d'Afghanistan, de Hongrie, de Thaïlande, qui fréquentent pour la plupart l'école secondaire publique de KW, ainsi que des personnes âgées de nationalité allemande de Königs Wusterhausen et des environs. Les participant.e.s au projet examinent si et comment les clichés peuvent changer lorsqu'ils sont exprimées ou quels stéréotypes se cachent peut-être là où on ne les soupçonnait pas auparavant.

Pendant deux semaines, les participant.e.s se penchent sur leurs propres préjugés et ceux des autres dans le cadre d'ateliers intensifs, jouent des scènes qu'ils ont créées eux-mêmes, dansent, s'entraînent à des chorégraphies, discutent et se penchent sur la pièce de théâtre "Philoctète" de l'auteur antique Sophocle, qui a servi de base à la pièce de théâtre : "Stereotype Threat : Quand je te vois, je pense à...".

Dans la pièce, le chef de guerre Ulysse réactive son guerrier Philoctète, qu'il avait auparavant exilé sur une île déserte à cause d'une blessure puante. Pour le reconquérir, Ulysse ne prend toutefois pas la parole lui-même, mais envoie un jeune guerrier qu'il ne connaît pas encore. La rencontre entre ces deux inconnus constitue le pivot de "Stereotype Threat". Elle se manifeste par la phrase : "Quand je te vois, je pense à...".

Le projet théâtral global, composé de trois projets qui se déroulent à Berlin-Spandau, dans le Landkreis Dahme-Spreewald (LDS) et à Berlin-Kreuzberg, est soutenu par le Fonds Darstellende Künste für Kultur und Medien du gouvernement fédéral, par le Landkreis Dahme-Spreewald et par le Land de Brandebourg. À Königs Wusterhausen, Spielschwung GbR coopère au projet avec l'initiative Willkommen in KW et l'association de promotion de la Staatliche Gesamtschule Königs Wusterhausen.

 

“Quand je te vois, je pense à…” #1 La menace du stéréotype

Mai - Juin 2021, Evangelisches Johannesstift, Berlin

Création d’une oeuvre participative autour de la crainte de la prophétie auto-réalisatrice

Dans le cadre du "Quand je te vois, je pense à…", des jeunes du secteur de l'aide aux enfants et aux jeunes de la Johannesstift Diakonie Jugendhilfe partent en voyage avec des seniors au cours de l'année. Le pédagogue de théâtre Ronan Favereau guidera les participant.e.s au projet dans l'examen de leurs propres représentations et de celles qui leur sont imposées. Avec quels stéréotypes les personnes de différentes générations s'abordent-elles ? Quelles sont les attentes intérieures ? Et dans quelle mesure l'individu est-il sous pression en raison des préjugés des autres ? Les participants travaillent d'abord sur leurs propres préjugés par le biais d'un dialogue intergénérationnel. La déconstruction s'effectue de manière organique, par la rencontre de l'altérité et des différences telles que l'âge, le sexe et l'appartenance culturelle et sociale. Le projet participatif aboutira à un court métrage. Le projet est soutenu par le Fonds Darstellende Künste avec des fonds du Délégué du gouvernement fédéral à la culture et aux médias.

 

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Résidence d’artiste

Création d’une œuvre théâtrale participative, intergénérationnelle et ancrée dans son territoire

Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue, Août 2020

Dans le cadre de l’été culturel proposé par le Ministère de la Culture, Ronan Favereau, comédien, metteur en scène et pédagogue du théâtre, a investi l’Atelier Blanc en août 2020 à Villefranche-de-Rouergue en Aveyron avec de jeunes participants de 12 à 18 ans pour poursuivre et compléter un travail de création théâtrale participative commencé en juillet 2020 à Berlin avec de jeunes allemands. Ensemble, ils ont exploré le thème des attentes auxquelles chaque personne est confrontée quotidiennement, de la part de son entourage, de ses propres exigences, ainsi que celles portées sur son quartier, sa ville, sa région.

Comment se débrouillent les adolescents qui ont encore peu de stratégies pour faire face à des attentes diverses et parfois contradictoires ? Qu'est-ce qu’attend l'école, la société, les amis, les parents d'un adolescent ? Quelles sont les nouvelles attentes soulevées par la crise sanitaire ? Ces attentes sont-elles similaires d’une ville à une autre ? Qu’attend-on enfin aujourd’hui d’une ville et de son territoire ?

Phase de création

Première étape de recherche et de création en amont. La problématique des attentes est posée à des habitants de la ville issus de toutes les catégories sociales et générationelles.

La première phase de travail consiste à aller à la rencontre des citoyens et de cibler leurs attentes : À partir d’interviews et de rencontres réalisées à un endroit fixe (atelier) ou mobile (marché hebdomadaire, maisons de quartier…) il s’agit alors de dégager des problématiques propres à la ville et à ses habitants

Le but suivant sera de retirer l’essence des matériaux pour en extraire la fable à travers des textes et des dialogues permettant d’établir une trame narrative.

Passé cette phase de ”collecte”, il convient d’établir des dispositifs créatifs adaptés aux participants, au territoire et au lieu de création (stations performatives, travail de choeur théâtral, scénographie in situ, forme de théâtre épique mêlant dialogues et narration, dramaturgie collaborative…)

Ainsi, les matériaux scéniques agrégés à des dispositifs adaptés permettent un flux de travail clair pour les participants lors de la phase de transmission.

Phase de transmission

Deuxième étape de création et de transmission en aval. Processus d’appropriation et d’interprétation des problématiques formulées.

Lors de la période de transmission, il s’agira pour les adolescents de découvrir les matériaux (problématiques, textes, interviews, extraits audio…) recueillis auprès des habitants. C’est le moment s’approprier les attentes des autres et d’y ajouter les leurs au travail de collecte.

Ils rentrent ensuite dans un processus d’interprétation des textes qui leurs sont proches sans totalement leur appartenir. Cela permet d’avoir la distance nécessaire afin de jouer avec des problématiques propres ou contraires et de les traduire plus tard sur scène. Ce processus permet également d’apprécier le rapport au temps, à l’espace, à la corporéité, à la voix pour transformer, se ré-approprier et retransmettre la parole des habitants.

”Moins de voitures, pouvoir se baigner dans l’Aveyron, plus de cours gym et plus de commerces de proximité” : Telles semblent être les attentes de Violine 12 ans, qui en vérité interprète les attentes de Roberte, 83 ans.

Une œuvre théâtrale qui soulève la co-existence de problématiques communes et qui favorise la rencontre des groupes participants.

La trame narrative et dramaturgique initiale est "augmentée" par les nouveaux participants. Cela permet ainsi de former un spectacle hybride, où les différentes voix s’entremêlent et s’assemble tel un collier de perles.

La transmission du jeu de l'acteur issu du théâtre de la distanciation et de la performance permet de faciliter la représentation scénique des résultats, mêlant monologues, dialogues, choeur antique, mouvement et danse.

 
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Court-Métrage

Réalisateur du court métrage “What do you expect from me?”

Kinderfreizeiteinrichtung GraefeKids, Berlin - Juillet 2020

Réalisation d’un court métrage autour de la ”menace du stéréotype”* avec des jeunes adolescents issus de quartiers populaires de Berlin.

Nous explorons de manière cinématographique comment les stéréotypes influencent la vie de tous les jours et créons ainsi un premier espace de réflexion créatif pour les participants. Lors de ce processus, ils peuvent alors mesurer si ces stéréotypes correspondent à leurs propres sentiments, actions et souhaits. Notre attention est également très portée sur les "attentes négatives" intériorisées, un phénomène touchant différents groupes en fonction du contexte. Cela nous amène également à l'expression anglaise stereotype threat, ”la menace du stéréotype”*.

(* Les femmes et les mathématiques, un exemple de stéréotype négatif démotivant.)

Stéréotype négatif

Nous voulons savoir avec les participants dans quelle mesure ils sont sous pression en raison d'un préjugé. Cette année, nous posons ces questions aux habitants du quartier populaire "Werner-Düttmann Siedlung”. Il est donc important pour nous de faire la distinction entre l’empowerment et la pression excessive des stéréotypes. Dans le travail concret, nous voulons à nouveau puiser dans le véritable réservoir d'expérience des participants. À quoi ressemble une scène entre les professeurs et un élève modèle ? Avec le pire élève ? Où se situe la violence du stéréotype, le point de bascule ? Notre expérience montre que les participants apportent beaucoup de matériel scénique provenant de leurs propres expériences scolaires et qu'ils peuvent le présenter de façon très détaillée. Notre but est de faire un usage fructueux de ce retour d’expérience.

Nous travaillons avec eux pour développer des cadrages dans lesquels l'environnement social est au centre des préoccupations, par exemple entre des amis, avec les parents, à l’entraînement de boxe, à la maison, au supermarché et dans les méandres de leur imagination. En tant qu'outil artistique, nous travaillons avec des masques. Ils servent à l'abstraction et nous les utilisons comme tels pour des groupes de personnes afin de nous éloigner des personnes de référence individuelles. Ainsi, les jeux avec "LES parents", "LES professeurs", "LES amis" deviennent possibles. De cette façon, sur le plan filmique, nous pouvons exagérer la puissance et la taille de ”celui qui attend" et rendre visible le défi pour le "destinataire". Nous créons avec chaque enfant son mème personnel : (phénomène internet de culture populaire) : "Ce que mes amis, mes parents, mes professeurs pensent de moi, ce que je pense de moi et ce que je fais vraiment".

La menace du stéréotype affecte le comportement de plusieurs manières (cognitivement, affectivement, motivationnellement), le phénomène est donc complexe et l’outil cinématographique aide à révéler cela.

Equipe : Ronan Favereau, Inda Buschmann, Aline Eydam, Vladimir Bondarenko

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Mise en scène

5 religions du monde #1 #2

evangelisches Johannestift - Février, Mars, Septembre, Novembre 2020

Le projet "Les Cinq Religions du Monde" a permis aux participant, en collaboration avec des expert(e)s des différentes communautés religieuses et philosophiques, de mieux connaître leurs religions respectives. Chaque jour de la semaine du projet, les élèves ont appris que tout ne devait pas être purement théorétique.

Ainsi, le deuxième jour de la semaine du projet, un speed-dating où ils pouvaient poser des questions à un représentant des cinq religions du monde. Les jours suivants, les connaissances ainsi acquises ont été approfondies dans des ateliers mêlant art plastique, danse, musique et théâtre. La représentation finale a permis aux enfants de montrer au monde ce qu’ils ont appris: Dans toutes les religions, il s’agit d’AMOUR.

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Mise en scène - direction de projet

„Dungeon, Dragons & Dark Heroes“ Projet sur une ballade de Schiller

Theater Strahl - Janvier 2020

Le 30 janvier, les résultats du projet Balladenprojekt ont été montrés sur la scène de la salle STRAHL Halle Ostkreuz. Cette année, les participants ont passé une semaine à travailler sur la ballade "Le Combat contre le Dragon" de Friedrich Schiller et ont développé plusieurs scènes de théâtre. De nouveau, toute la huitième année de l’école Hermann von Helmholtz était concernée. Nous remercions tous les participants, les enseignants et notre équipe théâtrale qui ont rendu le projet possible en 2020. Chefs de projet : Dominik Eichhorn, Ronan Favereau, Selin Kavak, Mira Laskwoski, Gwendolyn Noltes

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Mise en scène

Commémoration officielle du trentième anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Rencontres internationales de jeunes adultes entre 18 et 23 ans. Élaboration d’une performance artistique autour du thème de l’Europe et de la liberté.

Gedenkstätte Berliner Mauer - Novembre 2019

Dans le cadre de la commémoration du trentième anniversaire de la chute du Mur s’est tenu la rencontre de 90 jeunes venus de Pologne, de Hongrie, de République Tchèque, de Slovaquie, de France, d’Ukraine, de Norvège et d’Allemagne. Le projet pose la problématique suivante : qu’est-ce que signifie l’Europe au quotidien pour ces jeunes ? Notre travail a consisté à traduire cette problématique de manière chorégraphique et scénique pour le public présent.

Liberté

Le projet fut ponctué par une visite historique le long du mémorial de la Fondation du Mur de Berlin, suivi d’une réflexion sur la construction du Mur et des murs en règle générale, la fuite et le désir de liberté, la question de l’importance de la liberté : Quelle est la liberté ? Quelle est ma liberté ? Quel droit ai-je à la liberté ? Où ma liberté s’arrête-t-elle ? Là où commence celle des autres ? Des questions que les gens se posaient à l’époque du Mur et qu’ils se posent toujours. On se rapproche des questions qui déterminent le discours au sein de l’Union Européenne et au-delà des frontières. Individualité et cohésion, intérêts propres et action collective : Qu’est-ce qui nous motive? Qu’est-ce qui nous importe? Que sommes-nous prêts à donner pour notre liberté ? Protestons-nous pour notre liberté ou pour celle des autres?

Die Gedanken sind frei” (”Les pensées sont libres”) dit une chanson populaire dont les origines remontent au 13ème siècle. Dans le cadre de la manifestation commémorative, cette chanson fut chantée par les jeunes en présence des chefs d’états de l’Allemagne, de la Pologne, de la Hongrie, de la République Tchèque et de la Slovaquie.

Le travail en petits groupes consista à approfondir les connaissances acquises durant les tables rondes et à les traduire ensuite dans des ateliers artistiques. Les participants devaient y trouver leur propre "langue". Avec le soutien d’éducateurs et de médiateurs, les découvertes et les impressions personnelles furent traitées de manière créative. La présentation finale a eu lieu ensuite dans le cadre de la manifestation commémorative du 9 novembre 2019.

L’idée du World-Café

Le World Café a servi à préparer le contenu des ateliers créatifs qui ont suivi.

Deux tables rondes étaient à disposition des participants avec deux thèmes différents (voir plus bas). Au cours d’une troisième table ronde, les jeunes ont été invités à parler avec des étudiants britanniques, qui sont des "témoins" du Brexit, exemple d’actualité brûlante au sein de la Communauté européenne.

Au cours de la première phase, les jeunes sont répartis par pays autour de huit tables (avec environ 12 jeunes par table), avec deux thèmes différents à traiter. Au cours du deuxième tour, les jeunes sont en rotation, ce qui leur permet de créer de nouvelles constellations de groupes (également mélangées) et de discuter sur l’autre thème proposé. À la fin de la deuxième table, des questions furent posées aux étudiants britanniques à l’aide des discussions précédentes. Ils ont parlé ensemble de leurs préoccupations, de leurs peurs, de leurs espoirs et de leurs aspirations.

Deux thèmes ont été prédéfinis pour les tables rondes : l’un porte sur le concept général de ”liberté”. D’autres aspects, tels que les frontières, la fuite et la protestation, sont abordés et discutés à l’aide de questions. Les questions-clés des tables rondes sur ce thème sont les suivantes : Voulons-nous une Europe avec ou sans frontières? Quelles seront les frontières de l’Europe ? Par qui seront-elles décidées ?

Le deuxième axe porte sur le terme générique de "Communauté". Les questions suivantes ont émergées : Voulons-nous être à l’avenir une communauté européenne ou une communauté multinationale? Comment voulons-nous façonner et vivre dans notre Communauté européenne à l’avenir?

Finalité

Le projet constitue un pont entre les événements historiques de 1989 et les évènements du temps présent vécus part les jeunes d’aujourd’hui dans leur pays respectifs. Des échanges entre jeunes de différents pays d’origine ont été possibles. Il s’agissait d’encourager les jeunes à réfléchir ensemble et à discuter entre eux des futurs projets européens. Les discussions de la table rondes et les entretiens avec les témoins du Brexit ont permis l’échange des connaissances existantes et ont stimulé la réflexion et l’action. Les résultats furent ensuite traduits lors des ateliers créatifs à travers la performance artistique "Tableaux - Living Pictures” - une chorégraphie sur l’individualité et la communauté avec les 90 jeunes européens ainsi que la construction du ”pavillon de l’Europe” comme structure éphémère.

https://www.bundesregierung.de/breg-de/aktuelles/30-jahre-mauerfall-1688960

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/chute-du-mur-de-berlin/berlin-les-celebrations-pour-les-30-ans-de-la-chute-du-mur-continuent_3696161.html

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Direction de projet

Theater Expedition-Metropolis

Huck Finn - Juillet 2019

Projet de théâtre performatif pour des enfants de 9 à 13 ans issus de quartiers populaires autour du roman de Mark Twain

Huckelberry Finn est impertinent, il enfreint les conventions, il a un gros caractère et il ne se laisse pas éduquer pour devenir un bon citoyen adapté. Dans l’histoire pleine d’humour, d’audace et d’aventure, il rencontre l’esclave évadé Jim. Cette rencontre marque le début d’une lutte interne à Huck Finn entre l’image raciste de la société qu’il incarne et ses sentiments d’amitié grandissants à l’égard de Jim. Tous deux commencent un voyage aventureux pour amener Jim dans les États libres, une vie dans laquelle chacun peut s’exprimer librement et assumer librement ses choix.

Thématique

L’histoire de Huck et Jim sert de point de départ à notre travail. Sans aucune prétention morale, la substance du texte parle du rapprochement de deux personnes issues de mondes et de cultures totalement différentes, marquées dans la société par des statuts divergents en raison de l’origine ethnique de Jim. C’est là que réside le pouvoir artistique de traiter ce sujet avec les enfants, de suivre le voyage de Huck et son interdépendance envers Jim, car les enfants sont en soi dépendants des autres. En outre, le racisme, la liberté, l’épanouissement personnel et la confiance en soi sont autant de thèmes centraux qui tournent autour de notre travail artistique.

Comment vit un Ali ou une Marie dans notre société aujourd’hui ? Que demandent-ils? Que subissent-ils comme violence verbale, physique ou passive?

Nous avons dressé des parallèles et nous avons cherché le Huck qui est en chacun de nous et qui ne veut pas se laisser enfermé dans un système prédéfini. C’est quelqu’un qui rencontre et aide un étranger à s’échapper de l’oppression et de la violence. Qui voit la vie comme une aventure. Dans ce processus, nous voulons remettre en question nos images du bien et du mal, du correct et de l’incorrect. Ressusciter l’instinct puéril, ouvert, curieux et avant tout tolérant, permettant de laisser en paix des projets de vie coexistants, côte à côte.

Ateliers sur 3 jours

Les deux premiers ateliers étaient axés sur la familiarisation des enfants avec le jeu théâtral. Cela inclut l’échauffement, des exercices d’attention et de perception. Comme ces dernières années, nous avons constaté que de nombreux jeux joués par les enfants sont axés sur la victoire ou la défaite. Les premiers jours, il était donc important de donner des missions où ils ne peuvent gagner qu’ensemble, pour finir par dire clairement que le théâtre ne peut être joué que l’un avec l’autre et non l’un contre l’autre. Après la pause du midi, nous avons commencé à travailler en petit groupe sur le thème central de l’amitié.

Nous avons davantage essayé de faciliter que d’interférer dans leurs processus créatifs. Nous avons ensuite engagé une réflexion avec tout le groupe sur ce qui fonctionnait bien et où il y avait encore du potentiel d’amélioration. Les enfants acquièrent ainsi un "sens du théâtre" et apprennent à formuler et à accepter la critique de manière productive. Le troisième jour, une chorégraphie a été enseignée avec une intervenante danseuse.

Au début, nous avions davantage de participants masculins, mais quelques filles se sont jointes au projet. Une situation inhabituelle qui est explicable par la récurrence de nos projets au sein de la structure au fil des ans, qui favorise l’acceptation de l’éducation artistique au sein des quartiers populaires.

Atelier intensif

Sans transition, nous avons poursuivi avec un groupe devenu plus constant qui s’était formé, avec lequel nous avons pu travailler concrètement jusqu’à la représentation finale. Mais avant cela, il y avait encore besoin de travailler la concentration avec des jeux d’attention et de perception en groupe, par exemple un cercle de sons dans lequel le groupe fait vivre une forêt et une grande ville avec le seul son de la voix. Nous avons enregistré les sons et les enfants ont été impressionnés par leur propre performance : "Ça ressemblait à la réalité

La chorégraphie fut répétée chaque jour et constituait toujours un bon élément physique et tonique lorsque les têtes s’avéraient à nouveau trop pleines.

Le deuxième jour de l’offre intensive, nous avons élaboré un parcours performatif avec les enfants, où nous avons plongé en immersion dans le thème de l’amitié via différentes stations performatives. L’histoire de Huck Finn et de la question connexe, où l’amitié est censée ouvrir son propre horizon, s’est révélée trop complexe pour la plupart des enfants, et nous nous sommes concentrés sur les thèmes qu’ils nous ont eux-mêmes rapportés : "Comment devient-on ami quand on aime bien quelqu’un ? Qu’est-ce qui met en danger une amitié ? Et qu’est-ce qui fait qu’une amitié est bonne ?" Les participants se sont montrés très créatifs et ont développé de nombreuses scènes à ce sujet.

C’est ainsi qu’est né un collage théâtral sur le thème de l’amitié, de la communauté et de la participation, que nous avons fini par dissoudre sur scène lors de la représentation en invitant les spectateurs à participer au spectacle. Au-delà de la joie provoquée par la créativité et l’auto-efficacité, il était agréable de voir se créer un groupe avec des individualités d’origine diverses qui ont appris à grandir ensemble, à résoudre les conflits entre eux et à prendre soin les uns des autres.

Les enfants, qui ne pouvaient ou ne voulaient pas jouer la pièce de théâtre, ont construit notre décor et nos accessoires avec un éducateur spécialisé pendant les répétitions et sont restés donc partie prenante groupe.

 

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Direction d’ateliers

GRIPS Theater - Evangelische Johannesstift Berlin

“Weltreligionen” - Mars 2019

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Mise en scène

Theater STRAHL - Gemeinschaftshaus Gropiusstadt

“Schauer, Schreck und Schönheit” Balladenprojekt - Februar 2019

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Platz für Spielraum

Direction d’ateliers

GRIPS Theater - Studiobühne im Podewil

„Platz für Spielraum!“ - Oktober 2018

Projet de recherche théâtrale autour de la pièce ”Fatti, Kiki, Korna und Valentin” au théâtre GRIPS avec une cinquantaine d’enfants entre 9 et 14 ans.

La question des interdictions et des permissions a servi de point de départ à notre travail pédagogique et artistique. Les questions suivantes ont été abordées tout au long du processus créatif et ont été au cœur de la représentation finale. : Quels endroits de la ville sont interdits pour moi ? Quels sont les choses interdites que je fais quand même ? Qu’est-ce qui n’est pas autorisé cette semaine ? Et qu’est-ce que j’aimerais faire cette semaine qui est interdit ? Des enfants d’origines culturelles et sociales diverses ont participé au projet. Les participants étaient âgée de neuf à quatorze ans.

La pièce

Au début du projet, la joie de jouer des enfants était fortement perceptible grâce à l’intérêt porté au thème central : la place de l’enfant dans la ville. Le processus théâtral et le travail face caméra a donné naissance à un groupe capable de surmonter les conflits et les différences, de créer un sentiment de communauté et même un hashtag pour les réseaux sociaux. Les enfants ont expérimenté la valeur de leur imagination et de leurs témoignages qu’ils ont pu exprimer sur scène et devant la caméra. Le thème de l’interdiction / de la permissivité a passionné les enfants. Nous avons créé un studio vidéo, sorte de ”black box dans la black box” où les enfants ont pu raconter, jouer et être interrogés individuellement sur leurs opinions face à la problématique. Grâce à ces images documentées, nous avons créé une base de donnée disponible pour l’équipe artistique autour de la pièce ”Fatti, Kiki, Korna und Valentin”. Il a également été question de mouvement, traduit par une chorégraphie où les enfants ont développé une compréhension de la dichotomie entre le pouvoir du groupe et la pression du groupe. Les thèmes annexes de la fierté et de la honte, de la parole en solo ou en choeur ont aussi trouvé leur place. En plus des découvertes de la vidéo et de la danse, les premiers jours ont mis l’accent sur le fait ”d'entrer dans le jeu" avec des partenaires pour la plupart inconnus. La collaboration avec GRIPS Werke e.V., a été très fructueuse. L’équipe nous a aidés, nous et les enfants, dans toutes les tâches et a contribué au succès de la formation du groupe, du processus de recherche et de la représentation. C’est ainsi que l’objectif de sensibiliser les enfants au sujet de leur place dans la ville a été atteint. Le fait de traiter un sujet grave de manière ludique a permis aussi bien de les sensibiliser sur leurs droits que de favoriser l’acceptation des opinions des autres.

 

Jugenclub 2

Mise en scène

Staatsoper Unter den Linden - Neue Werkstatt

Der Jugendklub »AUFSTEIGER« - Spielzeit 2018/19


Wohin mit meiner Wut?

Direction artisitque

Theater Expedition Metropolis

“Wohin mit meiner Wut?” - Juli 2018

 

Atelier opéra réfugiés

Direction d’ateliers

Staatsoper Unter den Linden

Workshops für geflüchtete - Spielzeit 2017/18

 
 

La Bohème Jugenclub 2

Mise en scène

Neue Werkstatt – Staatsoper Unter den Linden

“La Bohème” von Giacomo Puccini - Juni 2018


Traum-WG

Mise en scène

Die Loftbühne

“Traum-WG” - Juni 2018


What does the Fuchs say

Direction d’ateliers

Kammerspiele - Deutsches Theater

Festival Klubszene - Juli 2017


Zeichne mir ein Ich

Direction artisitque

Theater Expedition-Metropolis

Zeichne mir ein Ich - September 2017

 

What does the ‘Fuchs’ say?

Mise en scène

Werkstatt - Staatsoper im Schillertheater

What does the ‘Fuchs’ say? Juli 2017


Eine Produktion von der Jungen Staatsoper im Schillertheater Nach der Kleine Prinz von A. de Saint-Exupéry Szenische Leitung: Ronan Favereau Musikalische Leitung: Luisa Splett im Rahmen des Jugendclubs Aufsteiger Spielzeit 16/17 Schnitt: Inda Klingenberg

Geschlechterrollen

Direction d’ateliers

Mobil im Kiez e.V., Jugendhaus CHIP

Geschlechterrollen


Respekt

Direction artisitque

Fischkutter - Rostock

Respekt - August 2016

 

Das Ich im Wir

Direction artisitque

Werkstatt der Kulturen - April 2015